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« Plus tard, je veux être institutrice »

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Inclusion | Mozambique | PUBLIÉ LE 25 juillet 2022

© S. Roche / HI

Rahmat adore l’école. Grâce à HI, elle reçoit un accompagnement adapté à son handicap.

Rahmat Ussene, âgée de neuf ans, habite dans la banlieue de Maputo, au Mozambique. Elle vit avec ses parents et ses frères. Elle a un handicap moteur : elle peut marcher mais courir lui est plus difficile. Elle a également des difficultés pour s’exprimer.

Rahmat aime l’école

Rahmat est en quatrième année, à l’école primaire Benfica Nova, une école inclusive. La fillette s’est passionnée pour l’école et trépigne d’impatience à l’heure d’y aller. Même les jours où l’école est fermée, elle insiste auprès de son père pour s’y rendre.

Rahmat adore notamment les exercices de lecture. En classe, elle aime retrouver son amie, comme elle le raconte : « A l’école, ma meilleure amie s’appelle Joana. On joue tout le temps ensemble. Elle m’aide en cours et m’accompagne quand je dois aller aux toilettes. » La passion de Rahmat pour l’école est si forte que, plus tard, elle veut devenir institutrice.

Apprendre à écrire grâce à des exercices personnalisés

Du fait de son handicap, la fillette a du mal à parler. Sa maîtresse, Marta, a été formée par les équipes de HI à dispenser une pédagogie inclusive. Elle accompagne Rahmat au quotidien et lui propose de nombreuses activités personnalisées, comme des exercices pour tenir un stylo. En effet, à cause de son handicap, Rahmat n’a pas appris à écrire comme les autres enfants. Grâce aux exercices proposés par Marta, la fillette apprend progressivement à se servir d’un stylo et à écrire.

« J’ai encore un peu de mal à écrire car mes mains tremblent, » explique Rahmat. « Je dois souvent effacer les mots pour les réécrire. A l’école, la maîtresse m’apprend à écrire la date, mon prénom et le nom de l’école. Mais parfois elle exige beaucoup de moi et je n’aime pas trop ça. »

Grâce à HI, Rahmat reçoit un soutien psychologique et pédagogique, à travers la mise en place d’activités éducatives. Elle devrait également bientôt suivre des séances d’orthophonie pour améliorer son expression.

Renforcer l’autonomie de Rahmat, et celle de toute sa famille

Ali Ussene, le père de Rahmat, ne travaille plus. Il passe beaucoup de temps à s’occuper de sa fille. « Notre situation financière est difficile, » explique-t-il. « Ma fille a de nombreuses difficultés et des besoins spécifiques et il faut bien prendre soin d’elle. Depuis qu’elle peut aller à l’école, j’ai plus de temps pour chercher un emploi. »

« Pour moi, il est important de renforcer l’autonomie et l’émancipation sociale de ma fille. L’école doit être inclusive – tout comme le reste de la société d’ailleurs ! » 

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